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Mise en place d’un guichet agro à la Banque Camerounaise des Petites et Moyennes Entreprises BC-PME

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Comment Négocier Son Crédit En Situation De Crise

Introduction

Compte tenu de la diversité des profils des Femmes Entrepreneures que vous êtes, j’ai longtemps hésité entre une approche pragmatique et une approche scientifique pour dérouler ma présentation. Finalement, j’ai opté pour les deux approches, la première devant meubler nos échanges et la seconde devant vous servir plus tard pour approfondir votre culture sur le sujet à travers le support mis à votre disposition.

I. APPROCHE PRAGMATIQUE DE L’ENTREPRISE ET DU CREDIT

Pour traiter le sujet de façon pragmatique, nous allons assimiler l’entreprise à deux machines extrêmement performantes auxquelles nous sommes tous très familiers : la voiture et le corps humain. Ces deux références vont nous aider à mieux comprendre ce qu’est une entreprise, à quoi lui sert l’argent et comment négocier le crédit en situation de crise.

APPROCHE PRAGMATIQUE : ENTREPRISE = UNE MACHINE A CONSTRUIRE

Quel rapprochement pouvons-nous faire entre ces pièces détachées et une entreprise ?

Quel rapprochement pouvons-nous faire entre cette voiture et une entreprise ?

Quel rôle pensez–vous être le vôtre en tant qu’Entrepreneure dans la construction de votre entreprise ?

L’assimilation de l’entreprise à un véhicule permet de montrer que la conception, la construction et l’assemblage de ces deux choses répondent à 4 options stratégiques essentielles : activité, technologie, RH et finances.

L’activité pour un véhicule correspond à la fonction que son concepteur lui assigne.

Cela peut être un jouet, un prototype, une voiture de formule 1 ou de safari, une berline, une 4×4, une voiture de transport de personnes ou de marchandises, une voiture de luxe ou low cost, etc.

A chaque type d’activité correspond une technologie, des RH spécifiques et des ressources financières adéquates. Autant, il n’est pas concevable de construire un véhicule sans avoir validé au préalable ses options stratégiques et traité les phases d’études, de conception, de prototypage, de tests, etc. avant la mise en production ; autant il ne l’est pas pour une entreprise.

En fonction des choix stratégiques que vous effectuez, vous pouvez tirer le même niveau de satisfaction pour avoir bien fabriqué et commercialisé une voiture en jouet au même titre qu’une voiture de luxe. Le plus important est de mettre en place l’organisation adaptée au type de véhicule que vous souhaitez créer. Il en est de même pour l’entreprise. Quelle que soit son activité ou sa taille, vous devez vous assurer de la qualité de l’organisation pour être capable de réaliser efficacement l’activité ciblée.

S’il faut établir un diagnostic de la situation des entreprises camerounaises à ce stade, je dirais que la grande majorité en est encore à la phase de conception et de prototypage, compte tenu de leur niveau d’organisation qui ne permet pas encore de réaliser efficacement les activités pour lesquelles elles sont créées. Les choix stratégiques sont généralement incohérents et les ressources financières très insuffisantes pour mettre en place le dispositif organisationnel adéquat.

ENTREPRISE = UN ORGANISME VIVANT

Quel rapprochement pouvons–nous faire entre le corps humain et une entreprise ?

  • A quoi sert l’argentau sein d’une entreprise ?
  • Quel en serait l’élément équivalent dans le fonctionnement du corps humain ?

Afin de mettre en évidence une image familière de ce que représente l’argent dans une entreprise, nous assimilons cette dernière au corps humain. De ce point de vue, l’argent correspond à l’énergie que véhicule le sang à tous les organes du corps à travers les artères, les veines et les capillaires ; le sang correspondant lui-même aux informations émanant du fonctionnement de l’entreprise.

En termes simples, si votre entreprise ne produit pas suffisamment d’informations sur son fonctionnement, elle peut être comparable à un corps anémié, avec tout ce que cela implique comme conséquence sur le système immunitaire. Cela signifie une extrême vulnérabilité face à la moindre crise. Le corps humain souffre alors de maladies chroniques tandis que l’entreprise subit toutes sortes de dysfonctionnements : stratégiques, opérationnels et financiers.

Plus votre entreprise produit des informations, plus ses différents organes sont oxygénés et alimentés et par conséquent, fonctionnent de façon plus performante.

C’est donc votre potentiel à générer de l’information sur votre entreprise, grâce à la qualité de l’organisation et du système de contrôle interne (comptabilité, processus, procédures, système d’information, modes opératoires, etc.), qui détermine votre capacité à produire de l’argent et à résister aux crises.

Et c’est exactement ce que recherchent les financiers et autres investisseurs lorsque vous les sollicitez pour obtenir des financements directs ou intermédiés

COMMENT DONC NEGOCIER LE CREDIT EN SITUATION DE CRISE ?

Eu égard à tout ce qui précède, le diagnostic de la majorité des entreprises camerounaises conclut à un état de crise chronique et systémique, indépendamment du contexte sanitaire actuel et de ses conséquences économiques et financières.

La solution préalable pour négocier le crédit dans une telle situation de crise est de mettre en place une organisation qui vous garantit la génération d’une information de qualité sur le fonctionnement de votre entreprise. C’est le gage que vous avez une parfaite maîtrise de votre entreprise, dans toutes ses dimensions possibles et envisageables, et c’est grâce à cela que vous pouvez identifier les risques auxquels l’entreprise est exposée, les anticiper, les maîtriser en cas de réalisation effective, et résister aux pertes éventuelles qui en découlent.

Négocier du crédit pour une entreprise mal organisée c’est comme mettre un patient gravement anémié sous oxygène pour le soigner…

QUEL RÔLE POUR L’ENTREPRENEURE QUE VOUS ÊTES DANS UNE TELLE SITUATION ?

L’entrepreneure joue principalement le rôle de manager au sein de son entreprise. Elle est comme le médecin pour le corps humain ou l’ingénieur pour la voiture. En fonction de la taille de l’entreprise, plusieurs managers peuvent être mobilisés pour assurer sa bonne marche, au même titre qu’il existe des médecins spécialistes et des ingénieurs spécialisés.

La principale mission du manager au sein d’une entreprise est de veiller à ce que l’organisation mise en place réponde aux objectifs de performance qui lui sont fixés : stratégiques, économiques, financiers et sociaux. Le manager donne le sens aux activités de l’entreprise à travers les options stratégiques (activités, technologies, RH et finances), veille à leur déclinaison en objectifs opérationnels dans les différents services et postes de travail et assure l’animation des équipes afin d’améliorer de façon continue les performances de l’organisation.

II. APPROCHE SCIENTIFIQUE

CONCEPTS CLES : Entreprise, Dette, Crise, Risque, Rentabilité, Processus

La finance d’entreprise ou gestion financière, est le champ de la finance relatif aux décisions financières des entreprises. Son objet essentiel est l’analyse et la « maximisation de la valeur de la firme pour ses actionnaires envisagée sur une longue période ».

Le rappel des 6 concepts clés retenus ici permet aux Entrepreneures d’approfondir leurs connaissances scientifiques sur la problématique de la gestion financière de l’entreprise, et son intégration dans son environnement financier.

L’objectif recherché est qu’elles acquièrent la culture de la méthode scientifique dans l’organisation et la gestion courante de leurs entreprises respectives.

ENTREPRISE = UN CONCEPT

Une entreprise est une unité économique, juridiquement autonome, organisée pour produire des biens ou des services destinés à la vente au marché.

L’acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière (AUDC) du 26 janvier 2017 a substitué la notion d’entité à celle d’entreprise. Par « entité », le droit comptable regroupe les acteurs suivants inclus dans son champ d’application : les entreprises, les sociétés, les groupes, les groupements d’intérêt économique, les compagnies, les associations, les coopératives, les projets de développement et tous autres acteurs qui exercent une activité économique. Cette dernière s’entend de toute activité civile ou commerciale, produisant des biens ou des services marchands ou non marchands exercée dans un but lucratif ou non.

Une entité est définie comme un ensemble organisé d’une ou plusieurs personnes physiques ou morales et d’éléments corporels ou incorporels permettant l’exercice d’une activité économique qui poursuit un objectif propre.

ENTREPRISE = UNE INSTITUTION

Les entreprises publiques sont celles qui ont un caractère formel et dans lesquelles la propriété est entre les mains de l’Etat, les fonctions de décision et de contrôle sont séparées, des pressions communautaires sont possibles (clientélisme politique), des problèmes d’agence peuvent exister entre les dirigeants et l’Etat.

Les entreprises « contrôlées » sont celles qui ont un caractère formel et dans lesquelles : la propriété est concentrée dans les mains d’un actionnaire majoritaire, d’un groupe, ou d’une autre entreprise (filiales), les fonctions entrepreneuriales, décision et contrôle, sont séparées, l’impact de la communauté est atténué par les mécanismes de contrôle, des conflits d’intérêts sont possibles entre les dirigeants et les propriétaires.

CONTEXTE AFRICAIN : ENTREPRISE = COMMUNAUTE

Les entreprises dites « communautaires » sont celles qui peuvent avoir un caractère formel ou informel et dans lesquelles : la propriété est concentrée dans les mains du dirigeant propriétaire ou actionnaire majoritaire, les fonctions de décision et de contrôle ne sont pas séparées, l’impact de la communauté est très fort, des conflits d’intérêts « claniques » sont possibles.

La 15ème Conférence Internationale des Statisticiens du Travail (CIST) de 1993 a permis de définir le secteur informel « comme un ensemble d’unités produisant des biens et des services en vue principalement de créer des emplois et des revenus pour les personnes concernées.

Ces unités, ayant un faible niveau d’organisation, opèrent à petite échelle et de manière spécifique, avec peu ou pas de division entre le travail et le capital en tant que facteurs de production. Les relations de travail, lorsqu’elles existent, sont surtout fondées sur l’emploi occasionnel, les relations de parenté ou les relations personnelles et sociales plutôt que sur des accords contractuels comportant des garanties en bonne et due forme » [BIT, 1993].

La Conférence a également proposé une définition statistique-opérationnelle : le secteur informel est considéré comme un ensemble d’unités de production qui constituent un élément, au sein du Système de Comptabilité Nationale (SCN), du secteur institutionnel des ménages en tant qu’entreprises individuelles.

CONCEPTS CLES : DETTE

Le dictionnaire Larousse propose deux définitions du concept de dette :

  • Somme d’argent que l’on doit à quelqu’un à qui on l’a empruntée
  • Obligation morale, fait de se sentir lié à quelqu’un, à un groupe, par le devoir

Dans le cadre d’une entreprise, ces deux définitions se complètent, car une dette implique des obligations morales, légales, financières, réglementaires, techniques, etc.

Il convient dès lors pour les dirigeants d’entreprise de s’assurer de leur capacité à faire face à toutes ces obligations, particulièrement en période de crise.

La dette doit être appréhendée par tout emprunteur comme une avance sur ses revenus futurs, à charge pour lui de faire la démonstration de sa capacité à générer ceux-ci à travers ses activités, dans le cadre de la négociation ou de la renégociation des obligations y afférentes.

CONCEPTS CLES : CRISE

Le dictionnaire Larousse propose plusieurs définitions au concept de crise :

  • Manifestation soudaine et violente.
  • Période de tension conflictuelle ou une situation de déséquilibre grave ou de rupture préoccupante. Par exemple, la rupture d’équilibre entre la production et la consommation, caractérisée par un affaiblissement de la demande, des faillites et le chômage, correspond à une crise économique.
  • Grave pénurie de quelque chose : Crise du logement.

La crise est un phénomène qui se produit dans de nombreux domaines. Elle nécessite une gestion particulière. Dans certains cas, elle peut être bénéfique et entraîner un changement important.

L’organisation et le fonctionnement d’une entreprise vise à maîtriser de façon systématique l’ensemble des risques pouvant entraîner une crise, quel que soit le pan fonctionnel concerné.

CONCEPTS CLES : RISQUE

Le risque est omniprésent dans la vie et les activités du genre humain. Le risque “zéro” n’existe pas, sauf dans un environnement où il n’y a pas de vie. La survenance d’un risque peut affecter la profitabilité d’une entreprise, perturber son fonctionnement et sa mission. L’ISO Guide 73 :2009 définit le risque comme étant « l’effet de l’incertitude sur l’atteinte des objectifs », avec des notes suivantes :

  • Un effet est un écart, positif et/ou négatif, par rapport à une attente ;
  • Un risque est souvent caractérisé en référence à des événements (occurrence ou changement d’un ensemble particulier de circonstances) et des conséquences (effet d’un évènement affectant les objectifs) potentiels ou à une combinaison des deux ;

La réalisation des objectifs stratégiques, opérationnels et financiers d’une entreprise, passe donc par une maîtrise des risques, qui elle-même se traduit d’une part, par la maîtrise des processus et des procédures inhérents à tous les postes de travail au sein de l’entreprise.

CONCEPTS CLES : RENTABILITE

La rentabilité économique est un des indicateurs de la profitabilité d’une entreprise. Elle est estimée à partir du résultat d’exploitation moins l’impôt sur les sociétés, rapportés aux capitaux stables de l’entreprise. Elle permet d’apprécier la performance d’une société en retenant l’ensemble de ses capitaux durables (capitaux d’endettement et capitaux propres).

La rentabilité des capitaux propres appelée également rentabilité financière rapporte les profits ou pertes générés aux capitaux investis par les actionnaires.

La rentabilité financière d’une entreprise ne peut pas être appréciée indépendamment de sa structure financière et de sa rentabilité économique.

En effet, le levier financier affecte positivement la rentabilité financière pour des niveaux de rentabilité économique des capitaux engagés supérieurs au coût de la dette.

CONCEPTS CLES : PROCESSUS

Le mot processus vient du latin pro (au sens de « vers l’avant ») et de cessus, cedere (« aller, marcher ») ; ce qui signifie donc aller vers l’avant, avancer. Ce mot est également à l’origine du mot procédure qui désigne plutôt la méthode d’organisation, la stratégie du changement.

Un processus est un ensemble d’activités corrélées ou en interaction qui utilise des éléments d’entrée pour produire un résultat escompté, selon la norme ISO 9000 : 2015. Ces éléments sont soit des objets matériels (pouvant être perçus comme des flux par la logistique à des fins d’évaluation) soit des informations, soit les deux (Revenir sur le concept entreprise pour illustration des processus majeurs).

Les processus d’un organisme sont généralement planifiés et mis en œuvre dans des conditions maîtrisées afin d’apporter une valeur ajoutée.

III. GESTION DES CRISES ET PROCESSUS DE MATURATION ORGANISATIONNELLE

PROCESSUS D’INTEGRATION DES RISQUES INDIVIDUELS AUX RISQUES COLLECTIFS DE L’ENTREPRISE

PROCESSUS DE MATURATION PHYSIQUE

PROCESSUS DE MATURATION MENTALE

PROCESSUS DE MATURATION SOCIOPROFESSIONNELLE

PROCESSUS DE MATURATION INDIVIDUELLE = PHYSIQUE + MENTALE + SOCIOPROFESSIONNELLE

ROCESSUS DE MATURATION ORGANISATIONNELLE

DETTE ET OPTIONS STRATEGIQUES : EFFET DE POUVOIR

La maîtrise des risques au d’une entreprise est initiée dès l’adoption des principaux choix stratégiques, à savoir :

1. Activité(s)2. Technologie3. Ressources humaines4. Finances

La décision d’endettement est prise dans le cadre de la stratégie financière et est généralement tributaire des enjeux de pouvoir au sein de l’entreprise. Or, les dirigeants–propriétaires rencontrent presque toujours des difficultés à mobiliser la totalité des ressources nécessaires pour l’acquisition de la technologie requise pour réaliser les activités ciblées. Se pose alors le problème de la qualité de la dette, qui subit l’effet depouvoir.

DETTE ET PERFORMANCES DE L’ENTREPRISE : EFFET DE LEVIER

Une négociation efficace de la dette commence une excellente connaissance de l’ensemble des sources de financement dont peut bénéficier une entreprise. A cet effet, il suffit de se référer au passif du bilan (Cf. Modèles DSF Système normal et Système Minimal de Trésorerie).

L’arbitrage entre financement sur fonds propres et financement par endettement s’opère à travers le mécanisme de l’effet de levier.

L’effet de levier consiste, pour une entreprise, à utiliser l’endettement pour augmenter sa capacité d’investissement. Les bénéfices obtenus grâce à l’endettement deviennent ainsi plus importants que la valeur de l’endettement. Cette technique concerne également l’effet sur la rentabilité des capitaux propres investis. On parle alors de rentabilité financière et rentabilité économique.

RE)NEGOCIATION DE LA DETTE ET CAPACITE DE REMBOURSEMENT

La maîtrise des risques au sein d’une entreprise a une incidence financière certaine et garantit la pérennité et la croissance de celle-ci dans les conditions optimales.

L’analyse financière d’une entreprise est centrée sur l’identification et la gestion des risques inhérents à tous les pans fonctionnels d’une entreprise. La mise en œuvre de cette démarche se résume en quatre diagnostics principaux résumés dans le schéma ci-après :

  1. Diagnostic des options stratégiques
  2. Diagnostic opérationnel
  3. Diagnostic financier
  4. Diagnostic prévisionnel

Ce qu’ilfaut retenir du Schéma :

Sur le plan stratégique / Exploitation du Budget annuel :

A la création de l’entreprise ou à chaque début d’exercice, le Dirigeant d’entreprise doit s’assurer de la cohérence entre les quatre choix stratégiques qui gouverneront ses activités tout au long de l’exercice suivant : l’activité, la technologie, les finances et les ressources humaines. Pour ce faire, il doit se référer à son bilan d’ouverture et vérifier d’une part, que tous les actifs dont il aura besoin pour la réalisation des activités de l’entreprise figurent bien à l’actif du bilan ; et d’autre part, que ces actifs sont totalement financés par les ressources adéquates réparties dans le passif du bilan ;

Sur le plan opérationnel / Exploitation du Compte de résultat :

Tout au long de l’exercice, le Dirigeant doit d’une part, mesurer l’évolution de l’activité et des résultats à travers le compte de résultat ; et d’autre part, analyser la dynamique des flux de trésorerie à travers le tableau des flux de trésorerie des activités ordinaires. L’objectif ici est de s’assurer au fur et à mesure que les performances commerciales enregistrées par l’entreprise lui permettent de dégager la trésorerie nécessaire pour faire face à ses engagements vis-à-vis des différentes parties prenantes (personnel, clients, fournisseurs, banquiers, Etat, …). En cas de non-performance, ce suivi financier permet aux Dirigeants de prendre rapidement des mesures correctrices ;

Sur le plan financier / Exploitation du bilan de clôture :

Périodiquement (trimestre, semestre ou année), les Dirigeants doivent arrêter le bilan de l’entreprise afin de s’assurer d’une part, de l’équilibre de la structure financière et d’autre part, de la rentabilité des fonds propres investis dans l’affaire. A travers la structure financière, le Dirigeant vérifie que les immobilisations sont largement financées par des ressources financières de longue ou moyenne durée, dégageant ainsi un supplément de ressources (Fonds de roulement) qui permet de financer partiellement ou totalement le besoin en fonds de roulement. Dans le même temps, le Dirigeant mesure la rentabilité des fonds propres investis dans l’entreprise.

Une réponse

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